Alors que la crise au Yémen entre dans sa sixième année, le secteur de l’éducation et ses infrastructures ont été lourdement touchés par la crise actuelle.
Selon l’UNICEF, l’accès à l’éducation au Yémen est aujourd’hui catastrophique. Des écoles, des instituts et d’autres infrastructures liées à l’éducation ont été détruits. Les ressources et le matériel scolaire manquent à cause de la crise, et les enseignants qualifiés ont quitté le pays ou n’ont pas reçu de salaire depuis 6 ans.
Dans les zones rurales, où l’accès à l’éducation était déjà difficile en raison de la distance entre les villages et les écoles et du manque de ressources, la situation est encore pire.
Mais ce n’est pas seulement le conflit qui a empêché les femmes et les filles d’aller à l’école : de nombreux obstacles à l’éducation subsistent. Culturellement, il n’est pas considéré que les femmes doivent être éduquées, ni qu’elles doivent poursuivre leurs études.
Le projet vise donc à poursuivre l’activité des 25 classes dédiées aux femmes et aux filles déjà mises en place par Y30 dans 25 villages de la vallée de Haraz (gouvernorat de Sana’a).
Aujourd’hui, 23 enseignants travaillent bénévolement en raison du manque de ressources financières. Les cours ont lieu 3 heures par jour, 5 jours par semaine.
Nous avons pu fournir du matériel scolaire pour chaque classe, mais nous aimerions donc trouver les fonds nécessaires pour verser un salaire aux 25 enseignants.
Quelques chiffres :
- 25 salles de classe dans 25 villages de la vallée de Haraz
- 1268 participants
En 2020, ce projet a été soutenu par la commune suisse de Plan-Les-Ouates et encore aujourd’hui par des dons privés.